Thomas Lévy-Lasne

L’asphixie, 2020

Thomas Lévy-Lasne est un peintre né en 1980 à Paris, il vit et travaille à Saint-Ouen. Il est représenté par la Galerie Les Filles du Calvaire et ancien pensionnaire de la Villa Médicis (18- 19).
Diplômé des Beaux-Arts de Paris, il travaille cinq ans pour le critique d’art Hector Obalk à filmer tous les musées d’Europe pour la télévision.

Aquarelles de fête, fusains de manifestations, dessins érotiques de webcam, peintures à l’huile de la solitude urbaine, il aborde d’une manière classique les sujets les plus divers et les plus contemporains.

Pour le cinéma il tient le premier rôle du moyen métrage multi-primé (Berlinale, Angers, Brive…) « Vilaine fille, mauvais garçon » de Justine Triet ( Voir le film / mot de passe : loreleï), collabore au scénario de « Victoria » deuxième long métrage de cette dernière et réalise son premier court-métrage « Le Collectionneur » (2017) ( Voir le fim / mot de passe : utpictoria).

En 2014, il co-organise le colloque « La Fabrique de la peinture » au Collège de France dans avec Claudine Tiercelin. 16 peintres témoignent de leurs pratiques dont Jeff Koons, Chéri Samba, Anne Neukamp ou Jules de Balincourt. Voir le colloque

Il programme «La vitalité de la peinture, la scène française» à la Villa Médicis en 2019, conférence de deux heures présentant 120 peintres de la scène contemporaine en présence de Claire Chesnier, Mireille Blanc, Maude Maris et François Boisrond. Voir la conférence

Il y organise également avec neuf autres pensionnaires, le chantier de réflexion «Reconstruire le Regard» pendant deux jours autour de la question de l’Anthropocène et sa représentation, regroupant des intervenants comme le philosphe Jean-Pierre Dupuy, la metteuse en scène Frédérique Aït-Touati, l’architecte Philippe Rahm ou le miltant Cyril Dion. Voir le projet

« Ma peinture tourne autour d’une esthétisation calme du réel : un spectacle à échelle humaine, un matérialisme confiant, un premier degré souriant, une attention au tragique de l’existence en tension avec un appétit de peindre et une joie à rendre le trésor quotidien qu’est le monde des apparences.Cependant mon réalisme bute depuis quelques années sur une aporie : j’ai l’impression désagréable de m’inscrire dans un temps long menacé par l’urgence de notre vulnérabilité. La continuité de nos modes de vie dans des conditions satisfaisantes me paraît un défi collectif majeur. Reste alors à trouver des pistes pour intégrer ce vertige : l’exposition « L’asphyxie » à la galerie Les filles du calvaire est une première tentative. » – Thomas Lévy-Lasne

DR / Thomas Lévy-Lasne

Pratique:
GALERIE LES FILLES DU CALVAIRE
17 RUE DES FILLES DU CALVAIRE
75003 PARIS
Exposition du 4 septembre au 24 octobre 2020
[ Vernissage le 3 septembre de 15h à 21h ]


Aquarelles