Bridge the Gap au CEC

Du 6 mai au 9 juillet 2021

Bridge the gap est une exposition collective réunissant une sélection d’éditions récentes de Harry Burke, Timothée Calame, Liz Craft, Keren Cytter, Guillaume Dénervaud, Anne Dressen/Nick Mauss, David Hominal, Dorothy Iannone, Matthew Lutz-Kinoy, Fabian Marti, Paul Paillet and Susan Te Kahurangi King.

Liste exhaustive des œuvres exposées

TIMOTHÉE CALAME

Responsabilité (Pouvoir, Parole), avec Léo Bachiri Wadimoff
Poster, offset, couleur, papier Profimat 200 g/m2, 50 x 70 cm, tirés à 50 exemplaires, 3 e.a et 2 H.C. numérotés, datés et signés Timothée Calame et Léo Bachiri Wadimoff (LBW). Édition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2019.

Neologisms at Macdo avec Maximage
Poster, offset, couleur, papier Profimat 200 g/m2, 50 × 70 cm, tirés à 50 exemplaires, 3 e.a et 2 H.C. numérotés, datés et signés Timothée Calame et Maximage (MX). Édition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2019

En cas de vol avec Alan Schmalz
Poster, offset, couleur, papier Profimat 200 g/m2, 50 × 70 cm, tirés à 50 exemplaires, 2 e.a et 2 H.C. numérotés, datés et signés Timothée Calame et Alan Schmalz (AS). Édition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2019.

GUILLAUME DÉNERVAUD

Les corps interfaces (altèrent la structure), impression offset (vert) et typographique (noir) et (Les corps interfaces) altèrent la structure, impression offset (violet) et typographique (noir), diptyque, 41,5 x 30 cm, 200 exemplaires, datés et signés. Éditions du Centre d’édition contemporaine, 2020.

DAVID HOMINAL

Détail

Sérigraphie, deux couleurs, 99,6 × 75,6 cm, tirée à 120 exemplaires, 13 e.a. et 2 H.C., numérotée, datée et signée. Imprimée à Genève. Edition du Centre d’édition contemporaine, 2015.

MATTHEW LUTZ-KINOY

Scrolls in the Wind

Collection of textes et de poèmes de Harry Burke, Cyrus Grace Dunham, Sharon Hayes, James English Leary, Sophy Naess, Amy Sillman et Emily Sundblad. Edités par Matthew Lutz-Kinoy.

Édition composée de 12 lithographies, couleurs, sur papier BFK Rives 250 g/m2, 42 × 29,7 cm, glissées dans une fourre en papier BFK Rives 300 g/m2, l’ensemble réuni dans une boîte recouverte de papier Wibalin Natural Burnt Orange 115 g/m2.
Édition tirée à 15 exemplaires, 3 e.a. et 2 H.C., chaque lithographie est numérotée de 1 à 12 et signée, l’édition est numérotée de 1/15 à 15/15, e.a .1, e.a. 2, e.a. 3 et H.C. I, H.C. II, datée et signée par l’artiste sur le colophon. Impression: Idem, Paris. Production de la boîte: Cartonnages Delavy, Lausanne. Édition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2018.

MATTHEW LUTZ-KINOY

What to wear to a concert? Tips for concert outfits: wear your best punk jacket with the right patches! « A patch meant to be fixed to the back of your jacket depicting relevant cultural affiliations »

Sérigraphie sur coton brut, 36 × 48 cm, épingles à nourrice, carte postale, 150 exemplaires, édition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2019.

FABIAN MARTI

Such a Good Girl

Multiple, laiton, empreintes de mains de l’artiste et d’une des pattes de son chien, concentré de jus de citron, 1000 × 645 × 6 mm, 8 exemplaires, 1 H.C., 1 exemplaire spécial (E.S.), 1 épreuve d’artiste (A.P.) et 1 prototype, numérotés, datés et paraphés FM au poinçon et au dos de la plaque de fixation. Coédition Wilde et Centre d’édition contemporaine, Genève, 2020.

PAUL PAILLET

Untitled, (McSpoon)

Sculpture, porcelaine, Plexiglas, édition, 2020/2021

Liste des publications :

HARRY BURKE

A diminished poetry. An expanding (and contracting) writerly. Fragments, for Rindon Johnson

Brochure publiée dans la collection Before publication, qui réunira les pré-publications – cahiers uniques de 4 à 24 pages, 17,2 x 23,5 cm, offset, noir/blanc, reliure agrafée, 250 exemplaires – des textes d’auteurs et des inserts d’artistes, qui paraîtront régulièrement et en avant-première de leur édition définitive dans L’Effet papillon II (deuxième tome de L’Effet papillon, 1989 – 2007, catalogue du Centre d’édition contemporaine paru en 2008). Graphisme : Niels Wehrspann, Lausanne. Edition du Centre d’édition contemporaine, Genève, décembre 2019.

LIZ CRAFT

New York & Beyond, 2017 – 2019

Publication, impression numérique, couleur, 40 pages, 15 x 21.2 cm, 500 exemplaires, reliure agrafée. Texte : Paul-Aymar Mourghe d’Algue (anglais). Graphisme : Niels Wehrspann, Lausanne. Edition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2021.

KEREN CYTTER

The Furious Hamster

Livre, offset, couleur, 56 pages, 15 x 15 cm, 500 exemplaires, texte en anglais. Coédition Pork Salad Press, Copenhague et Centre d’édition contemporaine, Genève, 2018.

The Brutal Turtle

Livre, offset, couleur, 40 pages, 15 x 15 cm, 500 exemplaires, texte en anglais. Coédition Pork Salad Press, Copenhague et Centre d’édition contemporaine, Genève, 2018.

GUILLAUME DÉNERVAUD

Fumées Sombres

Brochure, 20 pages, publiée dans la collection Before publication qui réunira les pré-publications – cahiers uniques, 17,2 × 23,5 cm, reliure agrafée, 250 exemplaires – de textes d’auteurs ou d’inserts d’artistes, qui paraîtront régulièrement et en avant-première de leur édition définitive dans L’Effet papillon II (deuxième tome de L’Effet papillon, 1989 – 2007, catalogue du Centre d’édition contemporaine paru en 2008). Texte: Dean Kissick. Graphisme: Niels Wehrspann, Lausanne. Edition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2021.

ANNE DRESSEN/NICK MAUSS

Fluidités

Brochure, 36 pages, publiée dans la collection Before publication, qui réunira les pré-publications – cahiers uniques, 17,2 x 23,5 cm, offset, noir/blanc, reliure agrafée, 250 exemplaires – de textes d’auteurs ou d’inserts d’artistes, qui paraîtront régulièrement et en avant-première de leur édition définitive dans L’Effet papillon II (deuxième tome de L’Effet papillon, 1989 – 2007, catalogue du Centre d’édition contemporaine paru en 2008). Coordination éditoriale : Eveline Notter. Graphisme : Niels Wehrspann, Lausanne. Edition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2021.

DOROTHY IANNONE

Eros Paintings

Offset, couleur, 16 pages, 16,5 x 23,6 cm. Coédition innen, Zurich et Centre d’édition contemporaine, Genève, 2019.

SUSAN TE KAHURANGI KING

Selected Works 1965–1980

Offset, couleur, 20 pages, 16,5 × 23,6 cm. Coédition innen, Zurich et Centre d’édition contemporaine, Genève, 2019.

PAUL PAILLET

BRUME BOURGEON BRISE SOLEIL

Brochure, 12 pages, publiée dans la collection Before publication qui réunira les pré-publications – cahiers uniques de 4 à 24 pages, 17,2 × 23,5 cm, offset, noir/blanc, reliure agrafée, 250 exemplaires – de textes d’auteurs ou d’inserts d’artistes, qui paraîtront régulièrement et en avant-première de leur édition définitive dans L’Effet papillon II (deuxième tome de L’Effet papillon, 1989 – 2007, catalogue du Centre d’édition contemporaine paru en 2008). Graphisme : Niels Wehrspann, Lausanne. Edition du Centre d’édition contemporaine, Genève, 2020.

Au CEC Centre d’édition Contemporaine Du 6 mai au 9 juillet 2021

All images : DR / C-E-C.ch 

SPC / Swiss Photo Club Award : délai étendu au 24 mai 2021

SPC – Le SPC Photo Awards est de retour à Genève du 24.06-03.07

Genève — 11 mai 2021 Le Swiss Photo Club revient à Humanit’Art en juin 2021 pour une nouvelle exposition d’images exceptionnelles réalisées par de talentueux photographes locaux, amateurs et professionnels. Le SPC Photo Awards est un événement très apprécié par la communauté des photographes Suisses, et les soumissions sont maintenant ouvertes.

Comment ça fonctionne :

Il n’y a aucune restriction quant aux personnes qui peuvent participer, et le thème est ouvert.  Toute personne qui souhaite participer doit s’inscrire sur le site internet SPC et envoyer ses meilleures photos (max 5 par personne). Donc pas besoin d’être suisse.

Un jury d’experts du Swiss Photo Club sélectionne les 50 meilleures photos du concours qui seront imprimées dans un plus grand format. Toutes les autres photos seront aussi imprimées, exposées, et éligibles à recevoir les votes des visiteurs.

Durant l’exposition, des centaines de visiteurs vont choisir leurs photos préférées. Tous les votes récoltés déterminent les gagnants qui gagneront de magnifiques prix.

Il est temps de sortir vos magnifiques photos de votre disque dur pour que vos efforts soient récompensés. Participez cette année en vous inscrivant sur le site du Swiss Photo Club.

Dates clefs :
24 mai :  Délai de participation 
24 juin : Vernissage (suivez l’évènement Facebook pour être tenu au courant)
3 juillet : Finissage et remise des prix

Pour soumettre vos photos ou pour plus d’infos, veuillez visiter : https://www.swissphotoclub.com/awards-ge

Previous Awards :

Pour soumettre vos photos ou pour plus d’infos, veuillez visiter : https://www.swissphotoclub.com/awards-ge

DR / SPC,
2021

Geneviève Capitanio

Née en 1964 à Sion, Suisse

Enfant, lorsqu’elle rendait visite à son grand-père, elle passait son temps dans l’abri au bout du champ d’abricotiers, qui était une simple et petite bâtisse que ses grands-parents avaient construite en attendant la fin de la construction de la maison, puis qui est devenue le logement et l’atelier d’un artiste inconnu, pour terminer par ce qu’on appelait la guérite, un dépôt à l’abandon avec ses reliques du passé.

Sa mère, décoratrice, lui a donné le goût de l’art dès son plus jeune âge, des reproductions d’artistes remplissaient les murs de l’appartement et les visites au musée étaient fréquentes. À 13 ans elle installe un atelier dans la cave de l’appartement. A 20 ans, elle suit l’Ecole des Beaux-Arts et obtient son diplôme de peinture 5 ans plus tard. Elle y rencontre Florent Merminod, sculpteur, qui deviendra son mari. Fascinés par les techniques de peinture anciennes et traditionnelles, ils suivent en 1994 l’école supérieure de peinture Van der Kelen à Bruxelles, avec M. Van der Kelen, où ils apprennent à imiter le bois et le marbre. En 1995 ils fondent l’atelier Vox.A où ils collaborent avec les artistes pour la réalisations de leurs oeuvres.

Jusqu’en 2008 elle peint des portraits mais dès 2008, date de l’entrée dans sa vie d’un jardin potager qu’elle entretient en permaculture, son travail s’oriente vers la nature et ses cycles de transformation.

Depuis 2016, la cartographie en cours de Morphy se concentre sur le dialogue entre peinture et sculpture et parle du temps et de la transformation. Morphy reflète son amour pour les natures et la peinture et réenchante une réalité trop utilitaire bien que depuis 1995 elle vit et travaille à Montreux.

 » En 2016 j’ai commencé à cartographier Morphy. Cette carte est un work in progress.

Ce travail découle des marches quotidiennes dans ma région et est une sorte de psychoarchéologie, située peut-être dans le futur, peut-être post ou pré-apocalyptique. Morphy est le prétexte pour faire émerger un univers fictif et empirique et la recherche d’une méthode pour «lire» ma ville, ma vie. Ce pays est aussi grand que ce que mes pas ont porté.

“Morphy“ est divisé en plusieurs secteurs et chacun d’eux a une identité propre. Son esthétique, ses rites, son histoire s’inscrivent dans une démarche qui évoque la forme, des formes glanées sur le chemin et dans les images de mes souvenirs, réunissant ainsi les champs de l’expérience et de la mémoire, une sorte d’inventaire. Il n’y a donc aucune limite stylistique, ce sera la somme de tous ces secteurs qui définiront finalement mon style.

Considérant le secteur du « Champ Vague » comme le lieu de culture potagère de Morphy, il m’a permis de peindre des natures mortes ayant la propriété d’un système à se produire lui-même malgré le changement de composants soumis aux codes de notre époque. Statufier ces compositions végétales, à la limite de l’abstraction, tout en évoquant le passage du temps, du vent et du mouvement, les nommer avec le nom de maisons croisées sur les chemins m’a permis d’introduire l’idée d’un chez soi idéalisé, protecteur mais fragile. Finalement il s’agissait de Vanités: «Jamais nous-mêmes, toujours nous- mêmes, à chaque jour différent, d’heure en heure» pour reprendre une ode baroque. Peu à peu j’ai introduit le marbre et sa technique classique de la peinture d’imitation des matières que j’avais apprise à Bruxelles en 1994. Le marbre avec ses formes flirtant avec la palette, parfois l’imitant, roche métamorphique, révèle le temps qui emporte puis fige la matière. La technique de peinture d’imitation du marbre appuie la tradition de l’art du souvenir et l’acte de méditation.

Le secteur « Sur le champ » est un travail sous contraintes: format A3, technique libre et abstraite exceptées la fumée et les explosions. Un champ de bataille et une expérience pour sortir de la longue période de peinture figurative que je pratiquais depuis … toujours.

Depuis je navigue entre abstraction et figuration ou un mélange des deux et avance sur plusieurs secteurs en même temps.
Macheyrix, En Enfer, Karma, West End, l’Entre-Deux, la Guérite…. Ces noms sont soit des toponymes, soit des chemins, des arrêts de bus, des discothèques disparues (la Plage), enfin des noms qui existent réellement mais que je ramène dans Morphy. Ils sont les prétextes à construire une culture propre à chacun, la toponymie associant le lieu, l’histoire, la géographie mais aussi la sociologie.

Morphy me permet aussi d’idéaliser mon panorama et de déplacer les montagnes.

Fin 2020 début 21, je suis revenue à l’abstraction avec “Studio 91“, comme une commémoration de notre atelier de peinture et sculpture.

Morphy me laisse une grande liberté pour naviguer dans toute ma fascination pour la peinture, de l’abstraction à la figuration, de l’art pariétal jusqu’à aujourd’hui. Il est un pays polymorphe et protéiforme, sans barrière chronologique, une métaphore de l’Homme toujours à la recherche d’une perte continue, un Homme métamorphe.

En dehors de la dénonciation, au-delà du constat, je me tiens hors-champ, dans une interprétation silencieuse et poétique des choses, un ré-enchantement d’une réalité trop morose et utilitaire. Une illusion de la désillusion.

Je vise une délicatesse venimeuse, une réalité embellie et enivrée, une esthétique flatteuse où le doute et la menace rodent. Je veux créer un dialogue entre la peinture, la sculpture et le trompe-l’œil, la fièvre du samedi soir et l’après-hier. » GC, 2021

DR / Geneviève Capitanio, 2021
IG / Geneviève Capitanio

Maya Hottarek – 30.01 – 31.03.2021 Zürich – A. Romy Art

The Petri dish dream

Connected but never welded, growing together What should be disgusting is familiar Sweet diminutive individual,
Praised, needed & malleable explosive

Is it The Touch of My Hand or the rotisserie itself portraying heavy hairy gates To kinda ~ Hell ~

Random and important, Sexy and not so frightening, 

…in a planetary common field Depends on your lense

Plugging an organ here and there
In a dangerous, thorny and shapeable soil Inside you, around you, fucking you, Where the detached observer is indeed a biosphere

Everytime We Touch,
There is no self interest in the Inaccessible to view – that’s a lie. Uptake there is. How twisted otherwise

Here, have a chair, and please,
Feel very welcome in our oxidized niche

Pauline Coquart

Photo credits : Philip Frowein (@philipfrowein)

Maya Hottarek lives and works in Biel/Bienne Switzerland. Hottarek previous exhibitions include, Kunsthalle, Basel, CH (2020); Public art Biennale, Morcote, CH (2020); Burrial of the white man, with Exile gallery, Vienna, AUT (2020); Sattelkammer, Bern, CH (2019); Sonnenstube, Lugano, CH (2019); Ballostar Mobile, Bern, CH (2019); Testdrive, Nicosia, Cyprus (2018); Documenta 14, Kassel, GER (2017); Kunsthalle, Bern, CH (2017); Kunsthaus Langenthal, CH (2017).

A.ROMY ART
10, rue Bergalonne, 1205 Geneva
53, Tramstrasse, 8050 Zürich
www.aromygallery.com
hello@aromygallery.com