Elorri Charriton est illustratrice et graphiste, diplômée de la HEAD / Haute École d’Art et Design de Genève. Son travail s’articule principalement autour de design éditorial. Elle dessine pour la presse, sur des murs, pour divers projets et formats. En 2018, elle co-fonde la revue humains, une revue engagée pour la santé, les cultures et la vie communautaire, éditée à Genève. Elle y développe principalement la ligne graphique/éditoriale et le travail d’illustration. Le dessin est une histoire résolument personnel aussi. Ses dessins laissent la sensation de lignes aériennes prêtes à se mouvoir de la terre au ciel, de l’organique au minéral. Elle fait voir le paysage terrestre, humain, sensuel ou brut : de nos certitudes acides à nos chimères lumineuses.
My name is Matias Alonso Revelli, I’m a photographer and digital artist based in Bahia Blanca, Argentina. I started creating back in 2012. Currently most of my work is based on conceiving impossible scenari using nature and the sky as primary subjects.
My work is concerned with the re-evaluation and investigations of breaking down of materials and rethinking them as objects to then reconstruct them developing a new meaning. These objects are commonplace items – more recently the structures of canvases. The references to painting via coloured tape travels and traverses on both surfaces of the canvas, by manipulating the structure and reordering the flow of colours in a fractured way, the fluorescence exaggerates pathways also on three dimensional surfaces, as the colours encounter and avoid, beginning a diverse three-dimensional dialogue. The construction of the pieces makes for easy portability, so reconfigurations after installing the work is strategic and adaptable, reacting to conditions when reflecting and considering.
Links to Arte Povera (then as now) point to a necessity of the gathering and treatment of non- traditional materials. So, what lies within a domestic setting can be transformed as viable artists materials, using this approach of work also relating to colour, the utility of green and yellow electrical tape and colours of other pre-designed vinyl tapes as a ready-made palette. These bright colours suggest at times emblems and flags of journeys in the Andalusian Hills and the maritime communication ensigns, the latter connecting to the Futurist’s Dazzle ships.
Camouflage seeking ambiguity. The use of the words ‘visible camouflage’ is of course paradoxical, a concealment and abstraction on display, magnifications of a minimalist space so concealment is almost impossible and the disguise of what is in plain sight. Jagged linear colours travel on surfaces, acting in a dividing way to demonstrate to the viewer what is there but what is not immediately seen.
Contradictions always occur, art’s paradox is that it reveals and conceals at the same time, visible camouflage is another strand to this way of thinking and seeing into this reflection of ourselves.
Born in Catanzaro (1962), where he lives and works, Claudio Parentela is an illustrator, painter, photographer, mail artist, cartoonist, collagist, journalist free lance… Active since many years in the international underground scene. He has collaborated and he collaborates with magazines of contemporary art and of comics in Italy and in the rest of the world.
Matthieu Vertut est né à Bourg-en-Bresse en 1978. Il vit à Genève et exerce sa pratique artistique sous le pseudonyme de «Président Vertut».
Son travail prend le plus souvent la forme d’une autofiction plastique explorant les relations consanguines entre art, économie, politique et vie privée.
Tour à tour chantre d’une économie artistique rationnalisée, escroc impliqué dans des montages douteux au cœur de la crise financière, homme politique et fondateur d’une république de l’extrême milieu, le Président Vertut est, en quelque sorte, le double maléfique de l’artiste, pétri d’éléments autobiographiques et nourri par l’actualité.
Ses travaux ont été montrés en galerie et dans des institutions en Suisse et à l’étranger. Il a été, entre autres, lauréat du Prix du Quartier des Bains à Genève en 2011 et du Prix MAIF pour la sculpture en France en 2013.
En tant que commissaire, il est l’auteur d’expositions collectives comme la République à la Villa du Parc à Annemasse en 2014 – à l’occasion de laquelle les artistes furent invités à devenir des ministres au sein d’un pastiche de gouvernement – ou encore Malakoff Mon Amour en 2016, exposition d’artistes suisses romands à la Maison des Arts de Malakoff et le projet Dallas Switzerland avec Cédric Hoareau, série d’installations coups de poing dans l’espace public. En 2019 il a participé à la conception de la première édition de Get A Nerve, alternative turbulente de la foire Art Genève aux côtés d’Elena Montesinos.
Depuis plusieurs années, il se consacre quasi-exclusivement au dessin et à l’illustration et prépare actuellement une bande-dessinée relatant une nouvelle aventure de son personnage.
Cette série de dessins réalisée en 2017 est intitulée Thank You For This Moment et évoque les questionnements d’un dirigeant sur son rapport au monde, à la maladie, aux conventions sociales… Quand dépression économique et nerveuse s’alimentent l’une l’autre. De nombreux dessins de cette série utilisent des passe-partout aux formes singulières, qui interviennent au cœur de l’image et de la narration.
