Eugster II Belgrade présente Ksenija Jovišević

Fiat Lux,
2016-2017

Fiat Lux (Engl. Let there be light) consists of ‘the image’ prior to images; analog photography film beginnings, showing only the exposure itself. The work questions the presence of light while pointing out how light, or lack of it, affects the human condition and determines the limits of perception. The image is placed into the light box, an artificial source of illumination that is also used in light therapy.

Ksenija Jovišević (1988) graduated from the University of Fine Arts in Belgrade and is an alumna of Städelschule, Frankfurt am Main, class of Prof. Willem de Rooij (2015-17). Her body of work confronts the universal questions of existence in contemporary times, playing with possible answers and solutions. She works across various media, focusing on the image as the essential premise of artistic creation and a medium that gets repeatedly re-examined. Among the various group and solo shows in Belgrade, Frankfurt am Main, Berlin, Reykjavik, Antwerp, Paris, Nantes, Zurich, Basel, she was an artist in residence at SÍM in Reykjavik, Iceland (2016), the finalist of the D. M. Mangelos Prize for 2017, and supported by the City of Frankfurt as an artist in residence at AIR Antwerpen, Belgium (2018). Currently, she lives on the relation between Germany and Serbia. 

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Davide Cascio

Beside Painting, 2020
Collage et peinture acrylique sur papier 33 x 44.5 cm

I went to the woods

I went to the woods because I wished to live deliberately, to front only the essential facts of life, and see if I could not learn what it had to teach, and not, when I came to die, discover that I had not lived. I did not wish to live what was not life, living is so dear; nor did I wish to practise resignation, unless it was quite necessary. I wanted to live deep and suck out all the marrow of life, to live so sturdily and Spartan-like as to put to rout all that was not life.

Thoreau Henry David, Walden; or Life in the Woods. Boston, Ticknor and Fields, 1854.

I went to the woods, pour pratiquer ce que Thoreau appelle the essential facts of life, je suis dans mon atelier comme dans une jungle. La selva est le lieu de la densité, de l’hyper-présence, de l’absence de vide et en conséquence le lieu de l’appropriation et de la trans-création. A poil dans l’Amazonie je n’ai qu’à m’ouvrir un chemin à coups de machete pour devenir Macounaïma le heros sans aucun caractère (1) . Parce que le chemin n’existe pas, il est tout à découper. Ce n’est pas un droit chemin comme ce qu’on nous raconte à l’éducation nationale ou à l’église ou encore l’ihdina siratal moustakime (Guide-nous dans le droit chemin) de la surat al Fatiha du Coran al karim… Non, il s’agit des infinis chemins de la selva, et ils ne sont jamais droits, mais plutôt circulaires, dédalesques, vermiculaires. Des cercles comme des cycles à la James Joyce

Hohohoho, Mister Finn, you’re going to be Mister Finnagain! Comeday morm and, O, you’re vine! Sendday’s eve and, ah, you’re vinegar! Hahahaha, Mister Funn, you’re going to be fined again! FW, 5. 9-12.

L’architecture circulaire et spiraliforme conçue par Joyce pour Finnegans Wake fait référence à une vision cyclique de l’histoire (2) (recirculation / rearrived) (3) ; le retour, le revenir (riverrun, finnagain), implique la résurrection constante de (Finn) l’histoire (mort – oubli – résurrection) la réincarnation (4) du mot, qui est toujours là, mais qui n’est jamais le même mot (Finn, Finnagain, funn, fined again) mutations. Il s’agit plutôt d’une remémoration (5) qu’implique un (temporaire) oubli(er) , cet oubli provoquerait par la suite une sorte d’hypermémoire qui fonctionnerait comme un palimpseste (par strates de superpositions et d’effacements) (on retrouve dans le noir des systèmes mnémotechniques toutes les mutations possibles du mot que sont in et again). Cet oubli est activé, par une forme en changement permanent (par une action de collage-découpage). En passant par le point de vue de Finn (But I, entelechy, form of forms, am I by memory because under everchanging forms) son histoire devient l’instrument pour oublier. (Joyce invente une structure pour ré-organiser des quantités énormes et diverses de matériau et fait de la superposition des modèles contradictoires l’un des principes centraux de Ulysses et Finnegans Wake.) L’écriture constante du même mot, effacement, dé-construction, oubli, fragment, construction, mémoire (remember).

1 Mario De Andrade, Macounaïma, le héros sans aucun caractère, Flammarion, 1979.

2 (voir infra, n. 46) La vision de l’histoire, dans Finnegans Wake, est très fortement influencée par Giambattista Vico. Pour Vico, tout, dans les affaires humaines, est issu de processus qu’il faut décrire et interpréter. L’histoire se répète selon des cycles qui permettent de lire toutes les civilisations selon un modèle semblable. [trad.]

3 « riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle end Environs. Sir Tristram, violer d’amores, fr’over the short sea, had passencore rearrived from North Armorica » FW, 3. 1-5.

4 « La renaissance du livre ambitionne une réincarnation de son auteur à travers son lecteur. » James Joyce, Finnegans Wakeop. cit., p. 9, n. 1.

5 « Sir Tristram, violer d’amores, fr’over the short sea, had passencore rearrived from North Armorica […] » FW, 3. 4-5.

Prix sur demande à info@vanderloveletter.com

Petrichor Collection, curated by _Cruosia_ for the Vanderlove Letter

Tout est parti de la catégorie « mood » sur Instagram. Une simple image résumant un état d’esprit, souvent le flegme, l’ennui ou la langueur.

Mes humeurs étaient influencées surtout par de l’organique, de la sculpture qui perle, qui dégouline, de l’illustration mélancolique, souvent aux couleurs désaturées, imprégnées de sensualité et de mystère.

Sur mon compte personnel, je créeais des mosaïques d’oeuvres d’artistes de temps en temps à partir de mes « mentions j’aime » pour symboliser mon « mood » et petit à petit ça formait un univers entier. Que j’ai eu envie de faire grandir, et partager à un plus grand nombre de personnes ce qui pouvait m’inspirer.

@_cruosia_ est née, une sphère esthétique qui peut faire du bien à l’âme et révéler le travail d’artistes hyper talentueux.  Derrière ce tableau hybride, se cache aussi un échange avec la plupart des personnes que je reposte, il est important pour moi de nouer des liens plutôt que de se contenter d’admirer !

D’autant que la prochaine étape serait soit une belle édition regroupant certaines œuvres, ou bien une exposition IRL.

Constance Corvol

Audrey Large @audreylrg 
@louashafer
Juliette Ayrault @julietteay
Loup Lélass @loupills
@maletearz69
@vfalem
 @francegraal 
Victoria Palacios @victoriapalacios_
Tristan Gac @tristangac
@hostilityanxiety
@etropal.biz

DR/Tous droits réservés aux artistes
© The Vanderlove Letter

Christoffer Ellegaard

Christoffer Ellegaard décrit un monde où l’automatisation canalise le flux humain dans l’accomplissement de sa tâche et où la technologie et l’urbanisation règnent en maîtres. Cette fascination pour la technologie et pour l’innovation de notre société consumériste sont entre autres les thèmes qu’aborde le travail du dessinateur. Il met en place un univers d’anticipation où l’Homme Nouveau brille de sa mission « unique » d’alimenter le groupe de son énergie « positive ».

espace_L et la Vanderlove Letter présentent Fernando de La Rocque

Né en 1979 à Rio de Janeiro, Brésil. Il vit et travaille à Rio de Janeiro.
Il a su créer un art authentique, en utilisant plusieurs médias : dessin, peinture, broderie, carreaux de porcelaine et sculpture. Fernando de la Rocque est un artiste brésilien qui a obtenu son Baccalauréat en sculpture à l’Université des Beaux-Arts de Rio de Janeiro en 2004. Son vocabulaire pictural intègre des figures humaines joyeuses et colorées et fait référence au plaisir à travers des scènes sensuelles. L’utilisation de fumée hallucinogène est présente en tant que médium créatif dans le travail psychédélique de l’artiste. Cela a suscité de nombreux débats. 

Flor, 2017
Sérigraphie de vernis vitrifié sur céramique, levé à 1240°C
Pièce unique 14 x 14 cm
CHF 500.- 

Mulheres são Flores, Homens são Borboletas, 2014
Sérigraphie de vernis vitrifié sur céramique, levé à 1240°
20 x 20 cm
Ed 2000 ex, signés
CHF 400.- 

Dessin Genève III, 2018 
Encre de chine sur papier  
26 x 36 cm 
CHF 700.-

Dessin Genève II, 2018
Encre de chine sur papier  
25 x 25 cm 
CHF 500.-

Dessin Genève I, 2018 
Encre de chine sur papier  
25 x 25 cm 
CHF 500.-

Dessin Genève IV, 2018 
Encre de chine sur papier  
26 x 36 cm 
CHF 600.-

Carnaval, 2011 
Vernis sur papier. Ed. 50
35 x 30 cm 
CHF 450.-


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espace_L
Leticia Maciel
23 rue des Bains
1205 – Genève – CH
+41 79 8187182